Paroles d'élèves de G.I. Gurdjieff
Michel Conge
« […] le secret se trouve dans une qualité entièrement différente. Il se trouve dans l’attention, cette substance vivante si mal et si peu comprise, même si chacun de nous y a accès. J’ai toujours la possibilité d’être attentif.
Et l’idée fondamentale est : je suis l’attention. Là où est mon attention, c’est là que je suis. Si l’attention est faible, je suis faible, si elle est mécanique, je suis mécanique, si elle est libre, je suis libre. »
Attention and the two natures, p.8
Henriette Lannes
« Dans nos moments de sincérité envers nous-mêmes, nous savons et nous sentons qu’il manque quelque chose d’essentiel à notre manière de vivre notre vie. Il manque une qualité d’être. Mais pourquoi la chercherions-nous si nous croyons déjà l’avoir ? Seule la reconnaissance de ce manque nous aide à voir plus clair.
Notre désir de travailler sur nous-mêmes prend alors plus d’ampleur et nous relie à notre désir d’être qui vit au tréfonds de nous. »
Retour à maintenant, p. 41
Paroles d'élèves de G.I. Gurdjieff
Paroles d'élèves de G.I. Gurdjieff
Michel Conge
« […] le secret se trouve dans une qualité entièrement différente. Il se trouve dans l’attention, cette substance vivante si mal et si peu comprise, même si chacun de nous y a accès. J’ai toujours la possibilité d’être attentif.
Et l’idée fondamentale est : je suis l’attention. Là où est mon attention, c’est là que je suis. Si l’attention est faible, je suis faible, si elle est mécanique, je suis mécanique, si elle est libre, je suis libre. »
Attention and the two natures, p.8
Henriette Lannes
« Dans nos moments de sincérité envers nous-mêmes, nous savons et nous sentons qu’il manque quelque chose d’essentiel à notre manière de vivre notre vie. Il manque une qualité d’être. Mais pourquoi la chercherions-nous si nous croyons déjà l’avoir ? Seule la reconnaissance de ce manque nous aide à voir plus clair.
Notre désir de travailler sur nous-mêmes prend alors plus d’ampleur et nous relie à notre désir d’être qui vit au tréfonds de nous. »
Retour à maintenant, p. 41
Michel Conge
« […] le secret se trouve dans une qualité entièrement différente. Il se trouve dans l’attention, cette substance vivante si mal et si peu comprise, même si chacun de nous y a accès. J’ai toujours la possibilité d’être attentif.
Et l’idée fondamentale est : je suis l’attention. Là où est mon attention, c’est là que je suis. Si l‘attention est faible, je suis faible, si elle est mécanique, je suis mécanique, si elle est libre, je suis libre. »
Attention and the two natures, p.8
Henriette Lannes
« Dans nos moments de sincérité envers nous-mêmes, nous savons et nous sentons qu’il manque quelque chose d’essentiel à notre manière de vivre notre vie. Il manque une qualité d’être. Mais pourquoi la chercherions-nous si nous croyons déjà l’avoir ? Seule la reconnaissance de ce manque nous aide à voir plus clair.
Notre désir de travailler sur nous-mêmes prend alors plus d’ampleur et nous relie à notre désir d’être qui vit au tréfonds de nous. »
Retour à maintenant, p. 41
René Daumal
« Tel homme s’éveille, le matin, dans son lit. À peine levé, il est déjà de nouveau endormi ; en se livrant à tous les automatismes qui font son corps s’habiller, sortir, marcher, aller à son travail, s’agiter selon la règle quotidienne, manger, bavarder, lire un journal — car c’est en général le corps seul qui se charge de tout cela —, ce faisant, il dort. Pour s’éveiller, il faudrait qu’il pensât : « toute cette agitation est hors de moi. » Il lui faudrait un acte de réflexion. Mais si cet acte déclenche en lui de nouveaux automatismes, ceux de la mémoire, du raisonnement, sa voix pourra continuer à prétendre qu’il réfléchit toujours ; mais il s’est encore endormi. Il peut ainsi passer des journées entières sans s’éveiller un seul instant. Songe seulement à cela au milieu d’une foule, et tu te verras environné d’un peuple de somnambules. […] Et le seul acte immédiat que tu puisses accomplir, c’est t’éveiller, c’est prendre conscience de toi-même. »
Les Dossiers H : Georges Ivanovitch Gurdjieff, p.344
Henri Tracol
« L’enseignement de Gurdjieff relève de ce qu’il nomme la quatrième voie. En tant qu’expression d’une école de la quatrième voie, il n’a pas de forme définie une fois pour toutes — ce qui signifie : ni dogme ni rite à proprement parler.
Il disparaît sans cesse, et sans cesse doit être trouvé et retrouvé.
Il n’impose aucun renoncement préalable, mais demande, dans le cadre de la vie ordinaire, un ensemble de conditions appropriées en vue d’un véritable travail sur soi.
Il ouvre sur une perspective de transformation profonde de l’être par l’éveil et la connaissance de soi. »
Les Dossiers H : Georges Ivanovitch Gurdjieff, p. 385
René Daumal
« Tel homme s’éveille, le matin, dans son lit. À peine levé, il est déjà de nouveau endormi ; en se livrant à tous les automatismes qui font son corps s’habiller, sortir, marcher, aller à son travail, s’agiter selon la règle quotidienne, manger, bavarder, lire un journal — car c’est en général le corps seul qui se charge de tout cela —, ce faisant, il dort. Pour s’éveiller, il faudrait qu’il pensât : « toute cette agitation est hors de moi. » Il lui faudrait un acte de réflexion. Mais si cet acte déclenche en lui de nouveaux automatismes, ceux de la mémoire, du raisonnement, sa voix pourra continuer à prétendre qu’il réfléchit toujours ; mais il s’est encore endormi. Il peut ainsi passer des journées entières sans s’éveiller un seul instant. Songe seulement à cela au milieu d’une foule, et tu te verras environné d’un peuple de somnambules. […] Et le seul acte immédiat que tu puisses accomplir, c’est t’éveiller, c’est prendre conscience de toi-même. »
Les Dossiers H : Georges Ivanovitch Gurdjieff, p.344
Henri Tracol
« L’enseignement de Gurdjieff relève de ce qu’il nomme la quatrième voie. En tant qu’expression d’une école de la quatrième voie, il n’a pas de forme définie une fois pour toutes — ce qui signifie : ni dogme ni rite à proprement parler.
Il disparaît sans cesse, et sans cesse doit être trouvé et retrouvé.
Il n’impose aucun renoncement préalable, mais demande, dans le cadre de la vie ordinaire, un ensemble de conditions appropriées en vue d’un véritable travail sur soi.
Il ouvre sur une perspective de transformation profonde de l’être par l’éveil et la connaissance de soi. »
Les Dossiers H : Georges Ivanovitch Gurdjieff, p. 385
René Daumal
« Tel homme s’éveille, le matin, dans son lit. À peine levé, il est déjà de nouveau endormi ; en se livrant à tous les automatismes qui font son corps s’habiller, sortir, marcher, aller à son travail, s’agiter selon la règle quotidienne, manger, bavarder, lire un journal — car c’est en général le corps seul qui se charge de tout cela —, ce faisant, il dort. Pour s’éveiller, il faudrait qu’il pensât : « toute cette agitation est hors de moi. » Il lui faudrait un acte de réflexion. Mais si cet acte déclenche en lui de nouveaux automatismes, ceux de la mémoire, du raisonnement, sa voix pourra continuer à prétendre qu’il réfléchit toujours ; mais il s’est encore endormi. Il peut ainsi passer des journées entières sans s’éveiller un seul instant. Songe seulement à cela au milieu d’une foule, et tu te verras environné d’un peuple de somnambules. […] Et le seul acte immédiat que tu puisses accomplir, c’est t’éveiller, c’est prendre conscience de toi-même. »
Les Dossiers H : Georges Ivanovitch Gurdjieff, p.344
Henri Tracol
« L’enseignement de Gurdjieff relève de ce qu’il nomme la quatrième voie. En tant qu’expression d’une école de la quatrième voie, il n’a pas de forme définie une fois pour toutes — ce qui signifie : ni dogme ni rite à proprement parler.
Il disparaît sans cesse, et sans cesse doit être trouvé et retrouvé.
Il n’impose aucun renoncement préalable, mais demande, dans le cadre de la vie ordinaire, un ensemble de conditions appropriées en vue d’un véritable travail sur soi.
Il ouvre sur une perspective de transformation profonde de l’être par l’éveil et la connaissance de soi. »
Les Dossiers H : Georges Ivanovitch Gurdjieff, p. 385
Olga de Hartmann
« Dès le début, il fut question de l’attention. M. Gurdjieff nous avertit très solennellement que l’attention était absolument indispensable, quel que soit le travail que nous souhaitions entreprendre avec lui. Si nous ne parvenions pas à comprendre cela, rien ne pourrait nous conduire au but que nous espérions atteindre en travaillant avec lui. Nous sentions déjà tous que nous étions bien plus qu’un simple corps. Nous savions que « quelque chose d’autre » était en nous, et nous nous interrogions : de quoi s’agit-il ? Comment se comporter face à cela ? Comment entrer en contact ? Comment l’animer ? Comment apprendre à faire confiance à cette « autre chose » et non plus seulement à notre corps ? Autant de questions brûlantes. M. Gurdjieff fut très clair sur ce point : si nous n’étudions pas l’attention, non pas au sens ordinaire, mais en mettant tout notre effort à son développement, nous n’arriverions à rien. »
Notre vie avec Monsieur Gurdjieff, p. 87
Olga de Hartmann
« Dès le début, il fut question de l’attention. M. Gurdjieff nous avertit très solennellement que l’attention était absolument indispensable, quel que soit le travail que nous souhaitions entreprendre avec lui. Si nous ne parvenions pas à comprendre cela, rien ne pourrait nous conduire au but que nous espérions atteindre en travaillant avec lui. Nous sentions déjà tous que nous étions bien plus qu’un simple corps. Nous savions que « quelque chose d’autre » était en nous, et nous nous interrogions : de quoi s’agit-il ? Comment se comporter face à cela ? Comment entrer en contact ? Comment l’animer ? Comment apprendre à faire confiance à cette « autre chose » et non plus seulement à notre corps ? Autant de questions brûlantes. M. Gurdjieff fut très clair sur ce point : si nous n’étudions pas l’attention, non pas au sens ordinaire, mais en mettant tout notre effort à son développement, nous n’arriverions à rien. »
Notre vie avec Monsieur Gurdjieff, p. 87
Olga de Hartmann
« Dès le début, il fut question de l’attention. M. Gurdjieff nous avertit très solennellement que l’attention était absolument indispensable, quel que soit le travail que nous souhaitions entreprendre avec lui. Si nous ne parvenions pas à comprendre cela, rien ne pourrait nous conduire au but que nous espérions atteindre en travaillant avec lui. Nous sentions déjà tous que nous étions bien plus qu’un simple corps. Nous savions que « quelque chose d’autre » était en nous, et nous nous interrogions : de quoi s’agit-il ? Comment se comporter face à cela ? Comment entrer en contact ? Comment l’animer ? Comment apprendre à faire confiance à cette « autre chose » et non plus seulement à notre corps ? Autant de questions brûlantes. M. Gurdjieff fut très clair sur ce point : si nous n’étudions pas l’attention, non pas au sens ordinaire, mais en mettant tout notre effort à son développement, nous n’arriverions à rien. »
Notre vie avec Monsieur Gurdjieff, p. 87